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QUI SOMMES- NOUS ?

AFFILIATION

Le Syndicat des Technologues d'Hydro-Québec est une des sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique. De plus, nous sommes affiliés à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.

 

UNE HISTOIRE DE LUTTES SYNDICALES

En entrant dans le nouveau millénaire, la section locale 957 transporte son riche héritage. Une histoire de luttes pour l’amélioration constante de nos conditions de travail et de vie.

 

C’est au milieu des années soixante que les sections locales SCFP à Hydro-Québec sont nées. Issus de fusion de petites sections locales, les trois grands syndicats allaient bouleverser le monde syndical et du travail par des actions avant-gardistes.

 

DES COMBATS ÉPIQUES POUR DES GAINS HISTORIQUES

En 1967 avait lieu la première grève des sections locales 957, 1500, 2000 à Hydro-Québec. D’une durée de 2 mois (8 mai au 27 juin 1967), cette grève a touché 8 250 travailleuses et travailleurs. La volonté syndicale de ne pas prendre la population québécoise en otage obligeait les sections locales à innover dans la stratégie de grève. Ainsi , pour la première fois en Amérique du Nord, le principe de grève tournante fut appliqué.

 

Les menaces, les mesures disciplinaires et les suspensions n'étant jamais venues à bout de la détermination des syndiqué-e-s. Hydro-Québec se tournait donc vers le gouvernement. C’est avec la menace d’une loi spéciale que les syndicats signèrent une première entente. D’une durée de 2 ans, cette entente apportait des gains majeurs : hausses salariales de 15%, sécurité d’emploi, ancienneté comme critère d’obtention de poste vacant ou de promotion, amélioration du régime de vacances, deux jours fériés supplémentaires et création des comités de formation professionnelle et d’évaluation des ’emplois. Hydro-Québec, comme le gouvernement, n'avait pas cédé sur les demandes en santé-sécurité, soit l’amélioration des clauses et le droit de refus.

 

En 1969, la grève générale fut évitée de justesse. Forts de l’appui de leurs membres, les syndicats s’engagèrent dans des négociations très longues. Le tout a débouché sur une entente négociée avec des augmentations salariales variant entre 18% et 23% pour un contrat de travail de 3 ans. Des améliorations au niveau des vacances et de la santé-sécurité étaient obtenues. Désormais, l’enquête officielle avec la participation syndicale était acquise.

 

L’année 1972 a connu deux grèves. Après plusieurs rencontres infructueuses avec Hydro-Québec, les syndicats conclurent que seule la grève forcerait l’entreprise à négocier. Prévue pour le 28 mars 1972, le gouvernement allait l'empêcher par une injonction d’une durée de 80 jours. C’est donc le 21 juin que la grève fut amorcée. Deux jours plus tard, la nomination d’un médiateur y mettait fin. Les 8 500 employé-e-s retournaient au travail.

 

La médiation fut un échec, Hydro-Québec refusant systématiquement toutes les demandes syndicales. Le 6 novembre, une 2ième grève voyait le jour, qui allait se terminer le 15 novembre par l’imposition d’une loi spéciale (loi 73). Par la suite, une commission parlementaire fut instituée afin de rapprocher les deux parties.

 

D’une durée de 3 mois, cette commission aboutit sur une convention collective de 3 ans. Bien que contenant des hausses salariales substantielles, l’intervention sauvage du gouvernement était loin de répondre aux demandes des syndiqué-e-s. Il y a eu certes des hausses variant de 18% à 25%, mais le coût de la vie avait progressé de 31% pour la même période. D’une part, si la participation syndicale au système d’évaluation des emplois était améliorée, les problématiques au niveau de la langue du travail, des heures supplémentaires et du fonds de retraite demeuraient.

 

Hydro-Québec et le gouvernement allaient payer le prix pour leur conduite anti-démocratique. Les années suivant cette convention collective furent marquées de plusieurs conflits internes qui débouchèrent sur la grande grève de 1976.

 

Du 22 mars au 15 novembre 1976, le conflit de travail témoignait de la détermination des syndiqué-e-s d’Hydro-Québec. Basé sur les mêmes principes de grève qu’en 1967, ce conflit fut une véritable guerre. Mises à pied sauvages, congédiements, suspensions abusives et provocations patronales se heurtèrent à un mur de mobilisation.

 

Les 9 600 grévistes défièrent une injonction forçant leur retour au travail. Le 1er novembre, la grève générale fut déclenchée. Intensive, cette grève obligeait Hydro-Québec à céder et à adopter les recommandations du ministre des Richesses naturelles, Jean Cournoyer.

 

Le 15 novembre, les syndiqué-e-s d’Hydro-Québec venaient de remporter une des batailles les plus significatives du syndicalisme au Québec. Une convention collective qui servirait de modèle, une convention collective que le patronat digérait assez mal.

 

Un important rattrapage salarial venait d’être réalisé; 21% à 38% pour la 1ère année, 5% à 8% pour la 2ième et 19% pour la dernière. D’importants gains en santé-sécurité, sous-traitance, évaluation des emplois, temps supplémentaire, sécurité d’emploi, temps de transport, vacances et primes de remplacement ont été réalisés. Des régimes de sécurité-salaire et d’assurance-salaire en cas d’invalidité de longue durée ont été établis.

 

En 1979, un nouveau conflit éclatait. Les 19 et 23 novembre, les syndiqué-e-s débrayèrent, pour ensuite enclencher une grève générale le 28 novembre 1979. La loi 88 mit fin à ce conflit le 19 décembre. Se souvenant des impacts de la loi 73, le gouvernement imposait un décret qui avantageait les syndiqué-e-s d’Hydro-Québec.

 

Dans le domaine de la santé-sécurité, des améliorations majeures furent apportées, notamment la création d’un comité santé-sécurité, pour chaque palier syndical. Le régime de retraite et les droits parentaux étaient aussi grandement améliorés et les syndiqué-e-s obtenaient une première réduction de la semaine du travail.

 

Après le conflit de 1979, une période d’accalmie s’installa jusqu’en 1988. Deux conventions collectives ont été signées pendant cette période, apportant des améliorations sur les gains antérieurs et améliorant la qualité de vie des syndiqué-e-s. Cette période de paix industrielle allait se terminer à la fin 1989.

 

Après plusieurs mois de négociation infructueuse, les 14 000 syndiqué-e-s des sections locales 957, 1500, 2000 déclenchèrent une grève générale le 6 novembre 1989. S’ensuivirent six grèves rotatives suivies d’une journée de grève générale. Nous étions en début de conflit que déjà la tension était à son sommet dans l’entreprise.

 

Le 20 décembre, les syndicats modifièrent leur stratégie pour procéder à la grève du temps supplémentaire. Toujours dans le respect des services essentiels, les grèves rotatives et générales s’accomplissaient dans des délais plus courts.

 

Cette grève fut la 2e guerre à Hydro-Québec et elle dépassait largement les frontières de 1976. Hydro-Québec inondait ses travailleuses et travailleurs de mesures disciplinaires. Congédiements, mises à pied et suspensions fusaient de toutes parts. Des affrontements violents eurent lieu avec les forces de l’ordre. Des altercations verbales et physiques témoignaient de l’exacerbation des syndiqué-e-s. Des manifestations monstres se terminaient souvent dans le chaos. La conclusion de l’une d’entres elles se termina avec l’arrestation de plus de 400 syndiqué-e-s. Un conflit d’une violence inouïe qui a engendré plus de 30 000 mesures disciplinaires et 13 000 griefs. De plus, 8 de nos confrères ont été congédiés.

 

Dans l’après-midi du 3 mai 1990, une entente de principe était conclue entre les deux parties, ce qui n’a pas empêché le gouvernement de passer à toute vitesse la loi 58 dans la nuit suivant l’entente. Cette loi s’avérait un véritable coup de masse pour les syndiqué-e-s de la société d’État. Même si elle nous consentait des hausses salariales de 13.13% sur 3 ans, elle éliminait plusieurs lettres d’entente, nos clauses sur le droit de refus et sur la sous-traitance : le nerf de la guerre de ce conflit. Et des mesures très sévères planaient sur les membres, les officières, les officiers et les sections locales, s’ils ne respectaient pas la loi.

 

D’un seul coup, le gouvernement venait d’enrayer plusieurs années de luttes syndicales. Il venait d’enlever tout sens à la légalité et au droit de négociation. Amers et frustrés, les syndiqué-e-s rentrèrent au travail avec la rage au cœur. Toutes et tous étaient conscient-e-s que la loi 58 avait changé la donne dans le monde des relations du travail.

 

DE 1990 À 2000

Pragmatiques et conscients des besoins des membres, ainsi que du contexte tant social qu’économique, les trois grands syndicats adoptèrent de nouvelles approches et stratégies face à Hydro-Québec qui tentait d’implanter son défi performance.

 

Cette nouvelle vision permettait l’annulation de la loi 58, en 1991. L’entente qui en découla améliorait les relations du travail et permettait de récupérer les lettres d’entente que cette même loi avait abolies. De plus, trois nouveaux régimes venaient enrichir le patrimoine syndical des Hydro-Québécoises et Hydro-Québécois : les soins dentaires, les congés de maladie pour les employé-e-s temporaires et une assurance-vie complémentaire. D’autres améliorations étaient apportées au niveau des congés et des vacances. Quant à la clause de sous-traitance, Hydro-Québec en maintenait l’abrogation (la loi 58).

 

En avril 1993, les syndicats s’entendent pour présenter une position commune face au défi performance. Dès lors, une ronde de négociation s’enclenche pour déboucher sur une entente de partenariat en juin 1994. Durant cette négociation, les deux parties s’entendent pour solutionner de façon avant-gardiste les contraintes de la loi 102. Cette loi, qui se veut une récupération salariale directe de 1% pour les employé-e-s du secteur public, sera appliquée indirectement par notre participation à la réorganisation majeure d’Hydro-Québec.

 

L’entente de partenariat ferme la boucle sur plusieurs dossiers majeurs, en permettant la création de groupes de travail pour les employé-e-s temporaires, la sous-traitance, les spécialistes, le partage des gains de productivité et des dossiers propres aux trois sections locales. Entérinée massivement par les membres réunis en assemblées générales, au printemps 1995, l’évolution de cette entente sera cahotique.

 

La Direction d’Hydro-Québec en profitera pour réaliser ses objectifs, ignorant les principes de base de l’entente ainsi que les objectifs des syndicats. Graduellement, la grogne s’installe parmi les syndiqué-e-s. Les syndicats ont été bernés par un employeur qui reniera sa signature lors de la prochaine ronde de négociation, prévue pour la même année.

 

C’est dans un objectif patronal d’une récupération de plus de 90 M $ que s’est amorcée cette négociation. Conscients des enjeux qui se traduisaient en pertes d’emplois significatives, les syndicats innovèrent encore une fois. Nous étions prêts à couper 4.5% de nos salaires, pour la création de 1 000 emplois. L’obtention de la semaine de 4 jours était aussi une demande syndicale.

 

Malgré les changements radicaux de notre approche syndicale, l’employeur restait de mauvaise foi. Tant et si bien que c’est un rapport de médiation qui nous sert de convention collective pour la période 1995 à 2000.

 

Cette convention a permis à Hydro-Québec de mieux se positionner dans l’échiquier nord-américain de l’énergie. En retour, les deux dernières années (1999-2000) ont fait l’objet d’une réouverture sur les salaires.

 

C’est sur les bases d’un rattrapage salarial des 10 dernières années et de concessions effectuées à l’entreprise que les syndiqué-e-s demandaient des hausses de 13%.

 

Confronté-e-s à une position très ferme du gouvernement, en matière de hausse salariale pour les employé-e-s des secteurs publics, les sydiqué-e-s déclenchèrent une grève le 5 mai 1999. Toujours aussi avant-gardiste, cette grève se voulait strictement commerciale. Ainsi, la facturation et l’exportation étaient les enjeux financiers ciblés. Près de 13 500 syndiqué-e-s ont accepté de hausser leur cotisation syndicale de 5% et 8.25% pour soutenir quelques 1 400 consoeurs et confrères en grève totale. Les autres syndiqué-e-s étaient en grève générale, avec maintien des services essentiels.

 

L’attitude du gouvernement péquiste a modifié les enjeux de nos revendications. Avec l’appétit vorace d’Hydro-Québec qui voulait s’approprier les surplus du régime de retraite, les syndiqué-e-s se sont mobilisé-e-s pour améliorer ce régime, à même les surplus.

 

Cette dernière grève du 20e siècle aura duré près de 5 mois. Dans les annales de l’histoire du syndicalisme, elle fut une des grandes grèves. Celle qui aura eu le plus d’impact à Hydro-Québec, depuis 1976.

 

Le 27 septembre, un premier règlement négocié depuis 1986 amenait les parties à une entente de principe. Si nos demandes salariales n’ont pas été rencontrées, il en va tout autrement de notre régime de retraite où des gains forts significatifs ont été réalisés.

VISION

Que les membres reconnaissent le Syndicat, de par ses officiers, comme un partenaire ESSENTIEL à leur développement et celui de l'entreprise Hydro-Québec.

 

Que les membres reconnaissent la convention collective et que ce qui en découle a pour but de promouvoir des relations ordonnées entre la Direction et ses employé-e-s, ainsi que d'établir et de maintenir des conditions de travail et des salaires qui soient justes et équitables pour tous et toutes.

Énoncés politiques

DROIT À L'ÉGALITÉ, AU RESPECT ET À LA DIGNITÉ

Parce que nous sommes, à la section locale 957 du SCFP, particulièrement concernés par le respect, l’intégrité physique et psychologique, et la dignité de chacune et chacun, nous confirmons le droit indéniable qu’a toute personne d’évoluer dans un milieu de travail égalitaire et libre de toute contrainte, de discrimination et de harcèlement.

 

En ce sens, toute manifestation de discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, l’âge, la religion, l’orientation sexuelle, le handicap, l’état de grossesse ou tout autre motif dont il est fait mention à l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne, constitue une forme d’intolérance inacceptable dans notre milieu.

 

Toute forme de harcèlement sexiste, sexuel, racial ou autre, d’affichage imposant des images à caractère sexuel, tout commentaire sexuel et non désiré, désagréable ou offensant qui ont pour effet de miner la dignité ou l’amour-propre de quelque individu que ce soit ou qui créent un climat intimidant, hostile ou offensant, entrent en contradiction avec les buts poursuivis par la section locale 957.

 

La section locale 957 a toujours lutté en vue d’obtenir pour les technologues d’Hydro-Québec des conditions de travail meilleures et plus justes. C’est donc dans le prolongement de cette lutte que s’inscrit cette politique. Nous enjoignons donc nos membres à modifier, corriger et dénoncer tout comportement contraire à cette politique et de faire en sorte que nos consoeurs et confrères de travail bénéficient d’un climat sain et exempt de discrimination et de harcèlement.

 

Conséquemment, cette déclaration se veut une manifestation de notre volonté, un enjeu syndical qui nous concerne individuellement et collectivement. C’est par notre action et notre implication que nous réussirons à bâtir, pour toute personne, un droit au travail dans la dignité, l’égalité et le respect.

 

MOBILISATION SYNDICALE

Parce que nous sommes, à la section locale 957 du SCFP, «particulièrement préoccupé-e-s par l'établissement de relations ordonnées entre Hydro-Québec et les technicien-ne-s à son emploi et entre les membres eux-mêmes ainsi que par l'étude, la défense et le développement des intérêts économiques, sociaux, moraux et professionnels de nos membres»…

 

  • Les officiers et officières de la section locale, particulièrement les délégué-e-s, s'engagent à tout mettre en œuvre pour informer les membres, soit par des activités de rencontres régulières (15 minutes), des conférences téléphoniques, des midi-rencontres, l'accueil aux nouveaux membres. Ils et elles s'engagent aussi à suivre l'évolution ou le cheminement des grands dossiers et objectifs syndicaux.

 

  • Les officiers et officières de la section locale, particulièrement les délégué-e-s, s'engagent à tout mettre en oeuvre pour consulter les membres, dans le but d'orienter les débats aux diverses instances de la section locale, soit par les rencontres de quinze minutes, des conférences téléphoniques, des rencontres de membres, des exécutifs et des assemblées générales, etc.

 

  • Les officiers et officières de la section locale, particulièrement les délégué-e-s, s'engagent à tout mettre en œuvre pour coordonner les activités syndicales des membres: élections, assemblées, midi-rencontres, rencontres de 15 minutes, relations de travail, préparation par le membre de son dossier de grief, etc.

 

  • Les officiers et officières de la section locale, particulièrement les délégué-e-s, s'engagent à participer aux diverses activités mises en place pour mobiliser les membres, soit: les élections, la formation syndicale, les rencontres en conseils régionaux, les assemblées générales, les exécutifs provinciaux, le congrès, les rencontres de mobilisation, etc.

 

  • Le Comité exécutif provincial s'engage à mettre en place et à diffuser des programmes de formation nécessaires aux officiers et officières pour la réalisation de leurs mandats.

CONTACT

1010 de Liège Est, 1er étage,

Montréal H2P 1L2

 

Téléphone:

514-389-0957 (externe)

0-816-7595 (interne)

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Télécopieur :

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Président : Michel Drapeau, poste 223, presidence@scfp957.org

Secrétaire général : Oswaldo Montoya, poste 224, secgeneral@scfp957.org

Carole Malboeuf, poste 221, carole957@scfp957.org
Linda Coulombe, poste 222, linda957@scfp957.org

Sylvie Brouillette, poste 238, sbrouillette@scfp957.org

Vos informations ont bien été envoyées !

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